Vibrations sur le chantier : comment prévenir les dommages à long terme ?

Pourquoi l’exposition aux vibrations est-elle problématique ?

Selon les estimations de l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (EU-OSHA), jusqu’à 600 millions de journées de travail sont perdues chaque année en raison de troubles musculosquelettiques liés au travail – dont une part significative est causée par une exposition excessive aux vibrations.

Au Royaume-Uni uniquement, 300.000 journées de travail sont perdues chaque année à cause de troubles liés aux vibrations main-bras. Ces troubles sont principalement causés par des outils électroportatifs vibrants tels que les marteaux-piqueurs, meuleuses, perforateurs et scies.

Deux types de risques liés aux vibrations

Il existe deux grandes catégories d’exposition aux vibrations :

• Vibrations main-bras (HAV) : transmises par les outils portatifs à la main, au poignet ou au bras.
• ​Vibrations corps entier (WBV) : transmises via les sièges ou le sol à l’ensemble du corps, typiquement chez les conducteurs d’engins lourds.

Les deux formes peuvent provoquer des troubles chroniques tels qu’engourdissements, picotements, douleurs ou même perte de fonction durable.

Législation européenne et nationale

La directive européenne 2002/44/CE fixe les exigences minimales pour la protection contre les risques de vibration. Les États membres peuvent appliquer des normes plus strictes, comme c’est le cas en Allemagne, en Finlande ou en Pologne.

Aux Pays-Bas, cette directive est intégrée dans la loi sur les conditions de travail (Arbowet), qui impose aux employeurs de :

• mesurer ou calculer l’exposition aux vibrations,
• évaluer les risques et prendre des mesures si nécessaire,
• proposer un suivi médical aux travailleurs exposés.

Pourtant, de nombreuses entreprises ne réalisent pas encore ces mesures – en Belgique, par exemple, seuls 45 % des employeurs le font – ce qui témoigne d’un manque de sensibilisation ou de moyens.

Quels outils présentent le plus de risques ?

Les outils portatifs rotatifs ou percussifs présentent les risques les plus élevés, notamment :

• Meuleuses
• Marteaux-piqueurs
• Perceuses à percussion
• Perforateurs
• Scies sabres

Le danger ne réside pas uniquement dans le niveau de vibration de l’outil, mais surtout dans la durée d’exposition. Même des outils aux vibrations modérées peuvent devenir nocifs s’ils sont utilisés trop longtemps.

Solutions concrètes pour limiter les risques

La combinaison de mesures techniques, organisationnelles et personnelles est la plus efficace :

1. Optez pour des outils à faibles vibrations

MILWAUKEE® a conçu, entre autres, le tournevis à chocs M18 FUEL™ SURGE™ ¼” et la gamme M12 FUEL™, tous deux pensés pour minimiser les vibrations sans compromettre la puissance ni la performance.

2. Définissez des limites de temps claires

Il est crucial de surveiller la durée d’exposition. Pour cela, il existe des applications et outils de calcul pratiques – comme l’application MILWAUKEE® One-Key™ – permettant de planifier en toute sécurité.

3. Entretenez régulièrement votre matériel

Un outil mal entretenu produit souvent plus de vibrations. Un entretien régulier est donc essentiel.

4. Formez les utilisateurs

Les professionnels doivent être sensibilisés aux bonnes pratiques d’utilisation des outils vibrants : bonne prise en main, posture adéquate et alternance des tâches.

Conclusion : la sécurité commence par la sensibilisation

L’exposition aux vibrations n’est pas un danger abstrait, mais un risque bien réel qui exige une réponse proactive. MILWAUKEE® prend ce défi au sérieux et propose des solutions qui placent non seulement la productivité, mais aussi la santé de l’utilisateur au centre des priorités.

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